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10 Septembre 2009 - Kompong Kdei

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C'est le bruit d'une pluie diluvienne qui accompagne notre réveil. Au bout d'une heure, la pluie tombant toujours et ne semblant pas vouloir s'arrêter, nous décidons de partir. Nous sommes, à ce moment-là, bien loin de nous douter des surprises que nous réservera cette journée...

Après deux heures à pédaler sous une pluie abondante, nous faisons une petite halte, curieux de voir ce que font ces gens avec ce gros "pilon à pied" au bord de la route.

Il s'agit, selon nos observations, de riz cuit et grillé, qui est concassé, aplati et mélangé avant d'être vendu pour quelques centimes au rares véhicules de passage qui s'arrêtent là.
Nous repartons avec la certitude d'atteindre notre destination en un temps record, vitaminés par les quelques fruits avalés le matin (fruits du dragon et bananes). Bien vite, un premier obstacle se dresse devant nous et nous ralentis passablement. Probablement difficile à croire, mais les images qui suivent n'ont pas été prises dans un lac, mais.... sur la route !


Lionel est probablement en train de se demander où est passé l'asphalte.

Ces enfants nagent sur la nationale 6 !!!


Ouf, apparemment on est bien sur la route, un panneau indique notre destination du jour!

Ce premier obstacle passé, nous repartons, en ayant une pensée pour ceux qui habitent dans des maisons inondées une bonne partie de l'année.
Nous sommes convaincus que plus rien ne saura nous retarder. Erreur.... le pneu avant de Laurent se voit récompensé d'un joli morceau de verre coupant qui aura eu raison de la chambre à air ; c'est la crevaison.

Nous nous félicitons d'avoir emmené le nécessaire de réparation, car en moins de 15 minutes, nous voilà repartis de plus belle. Nous appuyons sur les pédales avec force, les muscles répondent au quart de tour, nous voilà en train de battre un record de vitesse. Nous en oublions presque de répondre aux éternels et si sympathiques "Hello" des enfants, qui auront ensoleillé notre parcours depuis le premier jour.
Et ce qui devait arriver, arriva. A vouloir battre un record, nous voilà moins prudents et nos roues finissent par se frôler, se toucher, se heurter. Lionel chute sur le bitume. Ouf, pas de véhicule derrière nous, Lionel s'en sort avec quelques égratignures au pied, hanche et coude.

Nous repartons, plus tranquillement, ravis d'avoir appris à si peu de frais que la prudence est toujours de rigueur et qu'il ne sert à rien de vouloir rattraper le temps, puisque c'est de toute manière impossible. Ce rythme plus raisonnable nous permet d'apprécier d'autant plus quelques paysages typiques de la région.


C'est le début d'après-midi quand nous finissons par atteindre notre destination, Kompong Kdei. Le soleil, bien que timide, nous accueille.



A la fin de cette journée, qui aura été plutôt mouvementée, nous aimerions redire qu'au-delà du côté aventureux et parfois déraisonnable de notre périple, nous souhaitons témoigner de ce que nous voyons, de la pauvreté parfois extrême de certains habitants de ce pays. Si vous avez quelques réticences à faire un don, réfléchissez à la situation suivante : Imaginez que vous soyez au bord d'un lac, quand tout à coup votre regard est attiré par les mouvements désordonnés d'un enfant qui se noie. Vous pouvez le sauver si vous vous jetez sans attendre à l'eau tout habillés. Vous y perdrez certainement votre tout nouveau téléphone mobile et vos jolies chaussures achetées une semaine auparavant. Dans une situation pareille, nous n'avons aucun doute que vous saurez peser les intérêts en jeu et que vous déciderez, comme la plupart des gens, de sauter pour sauver l'enfant. Pourtant, à l'heure où vous lisez ces lignes, des enfants sont en train de se noyer dans la pauvreté, de mourir de malnutrition et nous avons tous les moyens de les sauver. Certes nous ne pouvons pas sauver tout le monde à nous tout seuls, mais nous pouvons sauver des enfants, qui sont tout aussi réels que ceux que vous avez autour de vous, dans vos familles ou entourages. Pas besoin de sacrifier votre dernier gadget à la mode ni vos chaussures. Donner de l'argent à une association qui est sur le terrain et qui fait du travail efficace est le moyen le plus facile de sauver ces vies. Vous pouvez nous croire, la pauvreté de certaines de ces familles dépasse probablement de loin ce que vous pouvez imaginer. Pourquoi aider des gens qui sont si loin de nous ? Simplement parce que les difficultés auxquelles ils font face sont de loin plus grandes que les pauvres de nos pays riches. La pauvreté peut être éradiquée avec un vaccin entièrement naturel qui s'appelle Solidarité. Pourquoi le WFP ? Simplement parce qu'une des causes majeures des décès dans les régions déshéritées est la malnutrition. Le manque de nourriture entraîne maladie, problème de développement et parfois la mort. Attaquer le problème à la source nous semble logique. Alors, n'hésitez plus, rendez-vous sur notre page "Participer !" et faites un don !

MERCI !


F  Participer maintenant!

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