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17 Septembre 2009 - entre Chanthaburi et Chonburi
Au petit matin, l'habitude déjà installée nous tire du lit et finalement nous décidons de faire une étape supplémentaire avant de prendre non pas un, mais deux jours au calme et de pouvoir ainsi répondre à tous les mails, nous retaper un peu et arriver au rendez-vous prévu à Bangkok le 22 au matin.
Nous pédalons cette fois-ci à un rythme un peu plus lent, appréciant les paysages verdoyants de la Thailande et rejoignons finalement le bord de mer que nous n'allons plus quitter jusqu'à notre destination finale.
Les joyeux "hello" des enfants cambodgiens sont bien vite remplacés par les aboiements des chiens, qui nous coursent parfois sur plusieurs centaines de mètres. Très étonnante, cette différence avec le Cambodge. Là-bas, les chiens nous regardaient passer paisiblement, sans jamais aboyer.
Nous faisons une petite halte au pied d'un énorme arbre "à Bouddha", utilisé pour les offrandes et la méditation par les bouddhistes thaïlandais. A côté de l'arbre se trouve une "Maison aux Esprits" ; tradition animiste profondément ancrée dans ce pays bouddhiste. Ces constructions sont en fait des maisons thaïlandaises traditionnelles miniatures, montées sur un ou plusieurs piliers. De nombreux Thaïlandais croient, quand une famille construit une nouvelle maison, qu' il y a la possibilité qu'ils aient troublé les esprits qui vivent sur la propriété. Afin de protéger leur nouvelle maison de dommages, de représailles ou de méfaits, certaines familles thaïlandaises mettent en place ce pôle à vivre.
Un peu plus loin, c'est un temple qui attire notre attention. Nouvelle halte. Nous profitons pour nous désaltérer. Il commence à faire chaud, le soleil ayant remplacé la pluie à notre plus grand bonheur.
Nous avons pédalé un peu plus de 100 km. Même si physiquement nous sommes bien sur le sol "siamois", nos pensées sont quelque part restées au Cambodge, tant l'accueil de cette population fut chaleureux. Nous pensons régulièrement à ces familles que nous avons croisées, à tous les enfants souriant, marchant nu-pieds, travaillant dans les champs ou dans les marchés ou ceux, un peu plus chanceux qui vont à l'école du village.
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