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16 Septembre 2009 - Chanthaburi
Après une nuit de sommeil aussi courte que les précédentes, nous voilà repartis sur la piste qui nous mène à la frontière thaïlandaise. A noter que cette zone est encore infestée de mines antipersonnelles, car jusqu'en 1994 ces montagnes servaient de "cachettes" à certains hauts dirigeants Khmers rouges. Il est donc conseillé de ne pas s'éloigner de la route.
Certains passages sont étroits, nous sommes bien contents de ne pas êtres au volant d'une voiture...
Encore de la montée, de la descente, de la montée, etc. Mais, cette fois c'est sous la pluie que nous roulons et c'est parti pour durer.
Dans une zone isolée, nous apercevons un abri avec une famille qui semble y loger. Pas d'électricité ni d'eau-courante, mais un gros réservoir en plastique pour récupérer de l'eau de pluie. Nous nous y arrêtons pour faire connaissance et faire don de l'argent cambodgien qu'il nous reste, sachant que nous n'en aurons plus besoin. Etonnement la seule personne qui parle un ou deux mots d'anglais est la maman. Elle nous explique avec bien des difficultés, qu'elle l'a appris avec un livre, qu'elle fini par retrouver ; un tout vieux livre aux pages déchirées contenant des leçons avec exercices.
Nous tentons de faire un peu connaissance. Comme à chaque fois, c'est en toute simplicité que ces gens nous invitent à nous asseoir et à partager un moment de vie.
Après avoir pris congé de nos hôtes, nous franchissons les derniers kilomètres qui nous mènent au poste frontière de Banpakkad. Nous voici en train de quitter le Cambodge.
Après une petite heure de formalités douanières, nous voilà libres de rouler sur les routes thaïlandaises. Il nous reste encore 70km à faire pour atteindre Chanthaburi, notre destination du jour. Encore de la montagne, mais cette fois sur une route parfaitement goudronnée.
Après quelques heures à une bonne allure et toujours sous la pluie, nous arrivons à destination. Cette ville a un commerce presque exclusivement centré sur les pierres précieuses et bijoux. En effet tous les 10 mètres se trouve un joaillier. Nous sommes fatigués et notre moral est plutôt mitigé. Les salutations enjouées des enfants du Cambodge vont nous manquer. D'un autre côté, nous savons qu'ici en Thaïlande tout sera plus simple. Que ce soit la communication, la nourriture, les connexions internet et enfin la route.
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Dans le programme, nous avons prévu deux jours extras pour du repos ou retard imprévisible. Nous envisageons donc de rester deux nuits ici, afin de nous reposer un peu, car le rythme très soutenu que nous avons eu jusque-là nous suggère de ne pas forcer sur la machine.
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